Bah Là C'est Pareil...

bon d'accord j'ai mis du temps à revenir ici, mais busy, busy, busy et puis pas envie, fatigué. Alors rien, pas de lignes, pas de mots. Des trucs drôles forcément échangés à droite ou à gauche, rien de politique que du géographique. Mais globalement rien de construit. Attention loin de moi l'idée de vouloir faire croire que mes diarrhées verbales sont le fruit d'une quelconque réflexion. Non, non, une envie et je m'y mets sans même savoir quel sera le mot suivant. Les phrases se posent les unes sous les autres, les mots l'un à côté de l'autre. Rien d'autre. Je n'appartiens pas à cette race des saigneurs de l'écriture, ces mecs qui étalent plus de virtuosité que de talent. Non, non, on serait plutôt dans l'automatisme, je pense, mes doigts transmettent et ça finit là, peut-être sous vos yeux. Le paradoxe, je vais me relire, trouver ça nul, tailler dedans, supprimer, corriger, modifier, réécrire voire même tout effacer si ma suffisance transpire trop. Non, non, mon ego n'a pas encore bouffé toute ma conscience, ou pas encore digéré à tout le moins. Il me reste un peu de recul, assez de jugeotte pour pouvoir me dire : "ne jette pas ta merde en pâture aux cochons, ils risqueraient d'aimer et tu y laisserais tes couilles..." Alors forcément au bout d'une relecture douloureuse car à défaut de virtuosité, le talent ne m'habite pas forcément non plus, il m'arrive souvent de tout lourder, sucrer, virer, dégager. Je ne me supporte pas médiocre, attention selon mes critères, pas les vôtres hein, vous êtes forcément moins bons que moi donc ça vous irait, et pour les rares qui seraient meilleurs, je vous emmerde... Pas d'ego, je disais... Alors voilà, des mots, de la ponctuation, de la conjugaison, maltraitée, de la grammaire, torturée, de la syntaxe, écornée, des lignes et au final un truc qui ressemblera sûrement à quelque chose puisque je pense plus vite que je tape. Et puis pour tout dire, je me fous que vous aimiez ou pas. Je demanderais bien leur avis à deux ou trois personnes, qui se chargeront de réconforter mon ego, encore lui, mais pour le reste je m'en fous, j'apprécie suffisamment je laisse, j'aime pas, je jette. Pour les femmes c'est pareil, je sais ça fait cliché, macho, gros con, mal baisé, éjac précoce. Oui mesdames vous pourriez penser tout ça, et je m'en fous encore. Seulement faut que vous compreniez, vous me saoulez souvent, que vous soyez belles, intelligentes, moches ou connes. Vos principes, vos envies, vos désirs, vos idées, tout ça est souvent très chiant, très con, pas intéressant. Je regarde, j'écoute, je souris, j'applaudis, je me tape le cul par terre, mais avant de vous avoir baisées. Une fois que vous m'avez encore prouvé que vraiment peu d'entre vous savent se servir d'une queue ou de leur cul, sans parler de leur bouche, je me casse, en souriant, en ne promettant rien, bien sûr qu'on se reverra. Mais pas de sexe, même si vous avez adoré, forcément. Merci de respecter l'intimité du lion, ce grand fauve qui pique les proies de ses femelles et passe ses journées à dormir à l'ombre du seul arbre à 30 kilomètres à la ronde. Seulement mesdames, vous avez beau le pourrir, le dénigrer, ce fainéant qui vient bouffer dans votre assiette la daube que vous avez bien voulu y mettre, dès qu'il se met à cavaler, pour se marrer, au cul d'une gazelle, ça se pâme, ça glapit, ça se met à fondre. Putain c'est beau quand même... Bah oui, c'est pas avec vos gros culs que vous pourriez en faire autant, ça se dandine mais c'est pas aussi classe. Ca envoie pas pareil. Le truc se lève mate à droite ou à gauche, s'élance, ça se tait, ça tambourine, ça va pas assez vite, pas lui, l'autre, et ça finit par se faire choper ; et puis quand bien même il rate, car ça lui arrive, et bien ça reste classe. C'est pas le genre à demander pardon, à s'excuser d'avoir merdé, mal évalué une distance, pas assez serré un virage. Ca assume, ça emmerde et ça retourne se coucher sous son arbre, et faut juste pas faire chier. Pas compliqué à comprendre pourtant. Sûr, y'a le fontionnaire du coin, le mec presque élégant, enfin comme aimerait maman. L'étudiant pas dégrossi, celui à la grosse bagnole et à la montre qui pèse trop lourd, mais celui-la au fond de vos petites carcasses de mal baisantes, vous savez qu'il fait pas rêver, vous le devinez chiant à crever. Sûr, monter dans la grosse bagnole pour partir à la mer, au bord du lac, à la montagne dans la grosse maison, la même que l'année dernière, que le mois dernier, que le weekend dernier... Sûr ça en jette, maman adore vous rejoindre quand elle peut. Mais putain qu'est-ce que c'est chiant, vous regardez votre cul pousser, vos seins tomber, votre mec mâter la petite jeune qui passe. Sûr qu'il la baisera un jour, à trente ans vous valez plus rien sur le marché et lui, plus il vieillit votre con, plus il prend de la valeur. L'injustice... m'en parlez pas, j'adhère pas, je cautionne pas, mais c'est comme ça, faut vous faire une raison. Bon je parle pas des autres, celles qui savent, qui essaient de manipuler, celles qui savent tout (ou presque) ce qu'on peut faire avec un cul, une queue, une bouche... Elles sont pas moins chiantes mais on pardonne plus facilement. On les laisse traîner dans le coin parce que finalement elles sont pas si nombreuses, donc, rien que pour ça, elles méritent. Forcément, ça sonne misogyne tout ça, mais en fait non, on pourrait croire, mais c'est comme quand tu veux savoir l'heure, tu regardes pas si y'a de la mousse sur les arbres, bah là c'est pareil...