Le Diable Est Dans Les Détails...

Un resto branché, tellement branché, que les proprios savent d'emblée que leur gargote se videra aussi vite dans 6 mois qu'elle s'est remplie depuis 1 semaine. Alors quand ton business a une durée de vie aussi limitée forcément tu cherches à rentabiliser. Mode d'emploi, un max de tables, tant pis si les clients sont assis les uns sur les autres et qu'ils bouffent dans l'assiette du voisin. La musique à fond, pour qu'on puisse pas discuter sans hurler, les chaises auront pas le temps de refroidir entre deux culs. Des prix élevés pour que ceux qui ont limite les moyens commandent pas de dessert ou s'endorment pas autour d'une bouteille de vin qu'ils renâcleraient à finir "t'as vu le prix...". Des serveuses suffisamment sexy pour donner envie de revenir aux gros nazes qui rêvent de se la jouer Clooney et suffisamment conscientes de leur "bonitude" pour pas sourire aux wannabee-georges. Et un bar pour faire patienter le chaland en le bourrant d'alcools forts, avec un peu de chance il aura plus faim au moment de passer à table et se barrera encore plus vite.
L'avantage de ce genre d'endroit quand le proprio te connait, t'as pas besoin de réserver et t'as tout ton temps pour mater les gonzesses qui vont se succéder aux tables voisines tant que tes tympans pourront supporter la surcharge de décibels. Autre avantage, il vient forcément t'offrir une bouteille de champagne et la gonzesse que tu connais pas encore qui est presque assise sur tes genoux se sent encore plus attirée par le charme indiciblement dollaresque qui émane de ton modeste costard à 5000 boules. Le truc chiant c'est quand la gonzesse te plaît pas ou pire quand elle reste complètement indifférente à ta coolitude intellectuellement supérieure à la moyenne. T'es forcément drôle, elle entend forcément parce que tu hurles et elle sourit même pas la salope, bon c'est pas que t'en as quelque chose à foutre, mais c'est toujours bon de se sentir aimé, surtout par une inconnue. Alors tu fais des efforts pour qu'elle remarque pas que t'as remarqué qu'elle fait exprès de pas se marrer à chacune de tes feintes atomiques. Et contre toute attente, au moment où tu t'apprêtes sombrement à renfouirrailler, tu sens un genou entrer délicatement en collision avec le tien. Pas de mouvement général du corps, juste une cuisse qui s'est écartée anormalement de sa soeurette pour venir se coller furtivement contre la tienne. Pas de mots d'excuse, pas un regard vers toi, rien. Bon alors tu te mets à attendre que ça se reproduise, histoire d'être sûr et là les minutes commencent à s'égrainer à la vitesse d'une limace au galop. La guêpe pas folle pique pas deux fois au même endroit, alors t'es obligé de tenter une sortie et tu reproduis avec superbe le même mouvement involontaire en essayant de mémoriser la distance qui sépare ton cuissot de la chair à peine couverte de l'indécente. Une fois... laisser passer quelques anges à peine sapés en "marlies dekkers" ou "la fille d'o", deux fois... La distance a raccourci, la troisième étape, même geste, mais durée légèrement allongée, pour laisser le temps à la jolie brune de se dérober, gênée, excédée ou tragée. Signe positif, léger décollement puis nouveau contact plus appuyé. Signe très positif, appui plus pressant sans passer par la phase décollement. Et là, tremens delirium, que fait-elle ? appui et mouvement bas, haut, bas de la cuisse qui fatalement se découvre un peu plus. T'es pas en train d'halluciner vieux, mais la robe de la gredine semble n'avoir qu'une envie, tailler une bavette avec ton falzard au pied d'un plumard. Le jeu de cuisses continue un moment, sans un regard, sans une parole et si t'es pas trop con, tu te lèves en même temps qu'elle au moment où elle prend la direction des gogues, hasard, pur hasard, elle ne t'a pas même pas calculé, ton pote voit rien, sa copine est peut être plus maline mais tu t'en fous... Tu la suis dans la foule compacte, tu as le temps de mater son dos, sa nuque découverte, son cul qui remplit trop bien le tissu qui l'habille... Tu peux même risquer de poser délicatement ta main sur ses fesses au moment où tu lui tiens la porte des chiottes. Et là miracle, l'endroit est vide, tu la suis quand elle entre côté femelles, tu vois à peine les deux pouf en train de se farcir le tarin au dessus du lavabo. Tu prends le temps de verrouiller la porte pendant qu'elle rend l'endroit plus confortable, tu poses tes mains sur son cul, tu la plaques contre toi en même temps qu'elle t'attire vers elle en s'appuyant sur le mur. Tes mains parcourent son corps, tu presses tout ce qui résiste un peu à tes doigts, tu pinces pas trop fort, tu l'écoutes respirer plus fort, plus vite. Tu fais glisser les bretelles de sa robe pour découvrir ses seins, tu les caresses, tu compares la couleur de ta langue à celle de ses tétons. Tu t'accroupis en même temps que tu relèves le bas de sa robe, tu écartes le bout de tissu qui te sépare de son sexe, tu te réjouis à vue d'une épilation réussie, ta langue vient présenter ses politesses à son clitoris, tes doigts s'enfoncent en elle pour venir masser de l'intérieur ce que ta bavarde titille de l'extérieur. Tu écoutes son corps bouger, tu devines la main qui ne tire pas tes cheveux torturant ses seins. Tu réfléchis vite, poche droite ou gauche le plastique ? Elle a peut être joui sous tes coups de langue et tes doigts malins, mais t'en restes pas là, tu te relèves, elle essuie ta bouche, plonge vers ta queue encore emprisonnée, la libère, l'engloutit en te regardant droit dans les yeux, tu sens tes couilles se rétracter. Tes honorables centimètres disparaissent complètement et lentement dans sa bouche. Tu la regardes faire en te demandant si elle préfère le goût ou la chaleur du sperme sur son visage. Tu chasses l'image nestlé de ton esprit. Tu l'aides à se redresser, tu l'embrasses parce que ta queue pue pas, elle se tourne et t'offre son cul, en te regardant, en te défiant presque. Tu cherches rapidement, pas frénétiquement, rapidement un bout de plastique dans ta poche, tu l'enfiles encore plus vite avant d'enfoncer ta queue lentement dans son vagin ou son anus si la demoiselle est particulièrement accueillante, on sait jamais. Tu vérifies habilement en glissant tes doigts vers son clitoris que ta queue est bien là où tu penses qu'elle est, on sait jamais. Et lentement tu accélères les mouvements de ton bassin, tu passes tes mains sur ses seins, tu pinces plus fort ses tétons. Tu sens son corps répondre au tien, tu continues, tu réfléchis, tu la baises autant qu'elle te baise, tu la laisses pas faire sans dominer. Faut que ça dure mais pas trop, ça se fait pas de monopoliser des chiottes...
Y'a forcément trois gonzesses qui pouffent quand tu ouvres la porte, tu souris, tu passes de l'eau sur ton visage tranquillement, elle fait pareil, tu la laisses sortir, à elle de décider maintenant...
Tu finis de dîner, tu lui rends son sourire quand elle se lève, qu'elle s'en va avec sa copine, tu ne sais rien d'elle, que la forme des ses seins, de son cul et de ses hanches dans tes mains, que le goût de sa bouche et de son sexe, l'essentiel finalement...

Et ta soirée commence vraiment bien si ton pote te sort en se levant de table : "allons essayer de finir la nuit sous une couette qu'on aura pas choisie..."